La démolition des immeubles de logements sociaux: histoire urbaine d'une non-politique publique
In: Débats / Centre d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les Constructions Publiques, 68
13 Ergebnisse
Sortierung:
In: Débats / Centre d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme et les Constructions Publiques, 68
World Affairs Online
HDR section 24 Urbanisme et Aménagement de l'espace ; Dans une rétro-analyse diachronique d'un parcours de recherche commencé professionnellement en architecture, poursuivi scientifiquement en science politique puis en aménagement de l'espace et l'urbanisme, ce mémoire d'HDR explore le rapport dialectique espace / société et interroge les caractères requis d'une transdiscipline scientifique de l'aménagement de l'espace et de l'urbanisme. Quatre étapes marquent le chemin parcouru : « la ville-sujet », « la ville explorée », « la ville-objet » et « la ville-projet ». Chacune repère les glissements de la pensée de la ville réifiée de l'architecte vers la complexité du fait urbain et le caractère incertain de l'action sur et par l'espace auquel répond l'hypothèse de la « recherche-projet », processus social et scientifique d'élaboration de règles socio-spatiales permettant de dépasser l'incrémentalisme disjoint qui caractérise l'agir spatial de l'urbanisme.
BASE
HDR section 24 Urbanisme et Aménagement de l'espace ; Dans une rétro-analyse diachronique d'un parcours de recherche commencé professionnellement en architecture, poursuivi scientifiquement en science politique puis en aménagement de l'espace et l'urbanisme, ce mémoire d'HDR explore le rapport dialectique espace / société et interroge les caractères requis d'une transdiscipline scientifique de l'aménagement de l'espace et de l'urbanisme. Quatre étapes marquent le chemin parcouru : « la ville-sujet », « la ville explorée », « la ville-objet » et « la ville-projet ». Chacune repère les glissements de la pensée de la ville réifiée de l'architecte vers la complexité du fait urbain et le caractère incertain de l'action sur et par l'espace auquel répond l'hypothèse de la « recherche-projet », processus social et scientifique d'élaboration de règles socio-spatiales permettant de dépasser l'incrémentalisme disjoint qui caractérise l'agir spatial de l'urbanisme.
BASE
HDR section 24 Urbanisme et Aménagement de l'espace ; Dans une rétro-analyse diachronique d'un parcours de recherche commencé professionnellement en architecture, poursuivi scientifiquement en science politique puis en aménagement de l'espace et l'urbanisme, ce mémoire d'HDR explore le rapport dialectique espace / société et interroge les caractères requis d'une transdiscipline scientifique de l'aménagement de l'espace et de l'urbanisme. Quatre étapes marquent le chemin parcouru : « la ville-sujet », « la ville explorée », « la ville-objet » et « la ville-projet ». Chacune repère les glissements de la pensée de la ville réifiée de l'architecte vers la complexité du fait urbain et le caractère incertain de l'action sur et par l'espace auquel répond l'hypothèse de la « recherche-projet », processus social et scientifique d'élaboration de règles socio-spatiales permettant de dépasser l'incrémentalisme disjoint qui caractérise l'agir spatial de l'urbanisme.
BASE
Actes du colloque international Pérénnité urbaine ou la ville par-delà ses métamorphoses, UMR 7145 LOUEST, Equipe MOSAIQUES, Paris, 15 et 16 mars 2007 ; C'est entre traces et turbulences, force des permanences et stratégie de substitutions, que l'on peut situer l'actuelle problématique urbaine de la démolition-reconstruction des ensembles d'immeubles de logements sociaux en France. Les projets de transformation socio-spatiale des quartiers des grands ensembles mettent en forme(s) la politique de rénovation urbaine et bouleversent les espaces et leurs habitants. Ces projets sont profondément marqués par une histoire des origines qui contraint fortement le changement attendu. Ces traces visibles sont ici de deux natures : d'une part, celles laissées dans l'espace et les représentations collectives par une morphologie architecturale et urbaine stigmatisée, jugée stigmatisante et en rupture avec les formes et les pratiques de la « bonne » ville traditionnelle ; d'autre part, celles empreintes dans le sol, issues d'une conception par le plan de masse, de type « grand prix de Rome », et réalisée sur des grandes parcelles. Les traces invisibles sont celles des routines, tant financières que politiques et techniques, qui accompagnent en continu, régulent, voire freinent les diverses volontés de transformation dont ces quartiers sont de plus en plus souvent l'objet, au fur et à mesure que la ville les rejoints. Les turbulences visibles sont alors de deux ordres : d'une part, au nom de la forme responsable, celles de la substitution des productions du mouvement moderne par les formes urbaines de la ville historique : la rue et l'îlot ; d'autre part, au nom de la ville libérale, celles d'un redécoupage foncier et domanial de la grande parcelle en petites unités, jugées plus aptes à permettre au grand ensemble d'accéder au statut de quartier urbain. Les turbulences invisibles sont principalement de natures sociale et politique, constituées du changement encore opaque de la « clientèle » des quartiers sociaux et de celui des ...
BASE
Actes du colloque international Pérénnité urbaine ou la ville par-delà ses métamorphoses, UMR 7145 LOUEST, Equipe MOSAIQUES, Paris, 15 et 16 mars 2007 ; C'est entre traces et turbulences, force des permanences et stratégie de substitutions, que l'on peut situer l'actuelle problématique urbaine de la démolition-reconstruction des ensembles d'immeubles de logements sociaux en France. Les projets de transformation socio-spatiale des quartiers des grands ensembles mettent en forme(s) la politique de rénovation urbaine et bouleversent les espaces et leurs habitants. Ces projets sont profondément marqués par une histoire des origines qui contraint fortement le changement attendu. Ces traces visibles sont ici de deux natures : d'une part, celles laissées dans l'espace et les représentations collectives par une morphologie architecturale et urbaine stigmatisée, jugée stigmatisante et en rupture avec les formes et les pratiques de la « bonne » ville traditionnelle ; d'autre part, celles empreintes dans le sol, issues d'une conception par le plan de masse, de type « grand prix de Rome », et réalisée sur des grandes parcelles. Les traces invisibles sont celles des routines, tant financières que politiques et techniques, qui accompagnent en continu, régulent, voire freinent les diverses volontés de transformation dont ces quartiers sont de plus en plus souvent l'objet, au fur et à mesure que la ville les rejoints. Les turbulences visibles sont alors de deux ordres : d'une part, au nom de la forme responsable, celles de la substitution des productions du mouvement moderne par les formes urbaines de la ville historique : la rue et l'îlot ; d'autre part, au nom de la ville libérale, celles d'un redécoupage foncier et domanial de la grande parcelle en petites unités, jugées plus aptes à permettre au grand ensemble d'accéder au statut de quartier urbain. Les turbulences invisibles sont principalement de natures sociale et politique, constituées du changement encore opaque de la « clientèle » des quartiers sociaux et de celui des ...
BASE
Actes du colloque international Pérénnité urbaine ou la ville par-delà ses métamorphoses, UMR 7145 LOUEST, Equipe MOSAIQUES, Paris, 15 et 16 mars 2007 ; C'est entre traces et turbulences, force des permanences et stratégie de substitutions, que l'on peut situer l'actuelle problématique urbaine de la démolition-reconstruction des ensembles d'immeubles de logements sociaux en France. Les projets de transformation socio-spatiale des quartiers des grands ensembles mettent en forme(s) la politique de rénovation urbaine et bouleversent les espaces et leurs habitants. Ces projets sont profondément marqués par une histoire des origines qui contraint fortement le changement attendu. Ces traces visibles sont ici de deux natures : d'une part, celles laissées dans l'espace et les représentations collectives par une morphologie architecturale et urbaine stigmatisée, jugée stigmatisante et en rupture avec les formes et les pratiques de la « bonne » ville traditionnelle ; d'autre part, celles empreintes dans le sol, issues d'une conception par le plan de masse, de type « grand prix de Rome », et réalisée sur des grandes parcelles. Les traces invisibles sont celles des routines, tant financières que politiques et techniques, qui accompagnent en continu, régulent, voire freinent les diverses volontés de transformation dont ces quartiers sont de plus en plus souvent l'objet, au fur et à mesure que la ville les rejoints. Les turbulences visibles sont alors de deux ordres : d'une part, au nom de la forme responsable, celles de la substitution des productions du mouvement moderne par les formes urbaines de la ville historique : la rue et l'îlot ; d'autre part, au nom de la ville libérale, celles d'un redécoupage foncier et domanial de la grande parcelle en petites unités, jugées plus aptes à permettre au grand ensemble d'accéder au statut de quartier urbain. Les turbulences invisibles sont principalement de natures sociale et politique, constituées du changement encore opaque de la « clientèle » des quartiers sociaux et de celui des ...
BASE
Bien que fortement contraint par des logiques de gestion patrimoniale, l'engagement public de l'Etat politique et administratif dans la rénovation urbaine des quartiers d'habitat social s'est réalisé « malgré lui » dans la politique de la ville et non dans la politique du logement. Cette dissonance apparaît à l'analyse comme le résultat des logiques non-décisionnelles qui ont alimenté pendant trente ans le débat public sur le recours à la démolition de ce bien public à statut social.
BASE
Bien que fortement contraint par des logiques de gestion patrimoniale, l'engagement public de l'Etat politique et administratif dans la rénovation urbaine des quartiers d'habitat social s'est réalisé « malgré lui » dans la politique de la ville et non dans la politique du logement. Cette dissonance apparaît à l'analyse comme le résultat des logiques non-décisionnelles qui ont alimenté pendant trente ans le débat public sur le recours à la démolition de ce bien public à statut social.
BASE
While heavily constrained by the logic of heritage management, the public involvement of the political and administrative state in the urban renewal of social housing districts took place 'despite it' in city policy and not in housing policy. This dissonance appears from the analysis as the result of the non-decision-making logic which for thirty years fed the public debate on the use of demolition of this public good with a social status. ; Bien que fortement contraint par des logiques de gestion patrimoniale, l'engagement public de l'Etat politique et administratif dans la rénovation urbaine des quartiers d'habitat social s'est réalisé « malgré lui » dans la politique de la ville et non dans la politique du logement. Cette dissonance apparaît à l'analyse comme le résultat des logiques non-décisionnelles qui ont alimenté pendant trente ans le débat public sur le recours à la démolition de ce bien public à statut social.
BASE
Demolition of social housing building is considered today, as an official and justified action process in 1/ patrimonial management of an obsolete public housing stock, 2/ urban management of working class neightborhoods. Responding to demolition request, firstly ponctual and localized, then more and more numerous and diversified, the state government will resist until 1988 to this inthinkable demolition process, and put forward the " repairing referential " of a generalized rehabilitation policy to the entire social housing stock. The rising development of local urban policies will lead the state government to a first administrative legitimacy of demolition in 1996 in the " urban project process ". The use will be common in 2001, in the name of urban renewal and of limits recognition of the urban policy to reduce the social and spatial segregation phenomena versus " egalitarian city " republican idealism. The long terme resistance of the french state government to transfer to the local authority the arbitration of using demolition for a social vocation public patrimony is analyzed, here, with the help of political science tools, and more particulary these ones of public policy analysis of non-decision making approach. These ones unable us to reveal the internal contradiction of concrete action system composed of the three interdependant partners of the social housing policy implementation : state government, local government and public housing authorities. Thought as between " scenes and screens ", betweem resistance and retreat facing local reality, the urban design project is considered here as a contingent product of actors strategies with divergent interests, about which the demolition thesis allows us to study the production process. ; La démolition des immeubles de logements sociaux est présentée aujourd'hui comme un mode d'action légal et légitime de la gestion patrimoniale d'un parc social public obsolète et de la gestion urbaine des " cités de la politique de la ville ". En réponse à des demandes de ...
BASE
Demolition of social housing building is considered today, as an official and justified action process in 1/ patrimonial management of an obsolete public housing stock, 2/ urban management of working class neightborhoods. Responding to demolition request, firstly ponctual and localized, then more and more numerous and diversified, the state government will resist until 1988 to this inthinkable demolition process, and put forward the " repairing referential " of a generalized rehabilitation policy to the entire social housing stock. The rising development of local urban policies will lead the state government to a first administrative legitimacy of demolition in 1996 in the " urban project process ". The use will be common in 2001, in the name of urban renewal and of limits recognition of the urban policy to reduce the social and spatial segregation phenomena versus " egalitarian city " republican idealism. The long terme resistance of the french state government to transfer to the local authority the arbitration of using demolition for a social vocation public patrimony is analyzed, here, with the help of political science tools, and more particulary these ones of public policy analysis of non-decision making approach. These ones unable us to reveal the internal contradiction of concrete action system composed of the three interdependant partners of the social housing policy implementation : state government, local government and public housing authorities. Thought as between " scenes and screens ", betweem resistance and retreat facing local reality, the urban design project is considered here as a contingent product of actors strategies with divergent interests, about which the demolition thesis allows us to study the production process. ; La démolition des immeubles de logements sociaux est présentée aujourd'hui comme un mode d'action légal et légitime de la gestion patrimoniale d'un parc social public obsolète et de la gestion urbaine des " cités de la politique de la ville ". En réponse à des demandes de ...
BASE
World Affairs Online